« En France, 45 000 des 70 000 malades mentaux internés sont morts dans les asiles psychiatriques français pendant la Seconde guerre mondiale. Mais pas à Saint-Alban. Tout part de la rencontre en Lozère — dans un château médiéval devenu hôpital psychiatrique en 1821 — de quatre jeunes psychiatres : Paul Balvet, François Tosquelles, Lucien Bonnafé et André Chaurand. Ils ont caché ceux que l’ordre en place menaçai, résistants et juifs, ont lutté contre la faim et l’oppression nazie. Plus encore, ils ont brisé les barreaux de l’asile, se sont engagés dans une tentative de libération intellectuelle et humaine. Ils ont interrogé les liens entre psychiatrie et politique, aliénation sociale et aliénation individuelle pour repenser la folie dans la conscience de sa pleine humanité. Leur histoire est celle d’une pensée mise en acte qui a inspiré Frantz Fanon et Jean Oury, et qui inspire encore de nouvelles générations de psychiatres, confrontés à de nouvelles formes d’entraves. »
Saint-Alban, Une révolution psychiatrique, de S. Cantalapiedra, Les films d’un jour, l’Harmattan, 2017, 60min.
Pour en savoir plus sur le film et le travail de sa réalisatrice,
vous pouvez consultez les articles écrits par le Journal Et Tout et Tout du CATTP d’Asnières :