Le 7 mai 2018, à St-Jérôme, au Québec: table ronde sur le thème de la cogestion
‘’Nous considérons qu’en tant que cogestionnaires, les parents, l’équipe-école et les enfants partagent la responsabilité d’une gestion centrée sur l’élève, transparente, flexible et ouverte aux réalités et changements du milieu.’’ Condition no 16 Une école en cogestion adoptée par consensus le 10 mai 2013.
La communauté de l’école De La Fourmilière s’interroge depuis septembre 2017 sur cette question de la cogestion et la place qu’y occupent les parents, l’équipe-école (enseignants, direction, service de garde) et les enfants. Leurs constats s’accompagnent de questions et d’hypothèses de solution. Par exemple : Comment préparer tous les acteurs à jouer efficacement leurs rôles respectifs de cogestionnaires? Cette préparation, disent-ils, est faite d’information et de formation. Elle doit aussi changer des attitudes et interroger les espaces de pouvoir prédéterminés (la pédagogie aux enseignants, l’imputabilité à la direction, le bénévolat aux parents ?).
La réflexion de l’école de La Fourmilière aboutit à la proposition suivante : la création d’une instance de cogestion dont les rôles seraient la vigilance, l’accompagnement, la mobilisation, la référence et la coordination.
Où en sont les écoles alternatives québécoises en 2018 dans ce type de gouvernance partagée ?
Tous les pédagogues de passage au Québec seront bienvenus!