Ce texte daté de mars 2019 est la transcription d’une discussion collective autour d’un projet qui a croisé des pratiques pédagogiques et thérapeutiques. Il s’agissait, à l’occasion d’un enseignement de première année de licence de psychologie de proposer aux étudiants de faire un journal et de proposer à différents collectifs de soin issus de secteurs psychiatriques de transmettre leurs pratiques en la matière avec la participation des services culturels de l’Université. Au croisement de la pédagogie institutionnelle, de la psychothérapie institutionnelle et des pratiques d’éducation populaire, cette discussion interroge la manière dont le déplacement d’une pratique d’un espace vers un autre produit des altérations de ces espaces. Opération que dans le secteur psychiatrique d’Asnières nous sommes plusieurs à qualifier de “praxis altératrices“.
L’article est ici présenté dans une version longue agrémenté (pour ne pas dire augmenté!) de plusieurs liens vers des documents annexes. Forme de clin d’oeil en hypertexte à la pratique des enseignants de la Pédagogie institutionnelle dont j’ai toujours admiré les valises pleins de documents et de productions qui ne manque jamais de les accompagner à chaque colloque ou stage.