De: Benjamin Royer <benjamin@royer-perso.fr>Objet: TR : Projection film Saint-Alban le mercredi 31 mars à 19hDate: 26 mars 2021 à 18:05:59 UTC+1À: Benjamin ROYER <benjamin@royer-perso.fr>Cher(e)s tou(te)s,mercredi 31 mars à 19h,Nous organisons avec des étudiants de première année de psychologie de l’université Paris 13 une projection du filmSAINT-ALBAN UNE REVOLUTION PSYCHIATRIQUE de Sonia Cantalapiedra
La projection sera suivie d’une discussion-débat avec la réalisatriceSur Zoom (oui, on sait, c’est pas marrant les discussions par logiciels mais on n’a toujours pas progressé dans notre maîtrise de la télépathie.)via le lien suivant, généreusement mis à disposition par l’association Colifata France :
https://us02web.zoom.us/j/6757649654
ID de réunion : 675 764 9654« En France, 45 000 des 70 000 malades mentaux internés sont morts dans les asiles psychiatriques français pendant la Seconde guerre mondiale. Mais pas à Saint-Alban. Tout part de la rencontre en Lozère — dans un château médiéval devenu hôpital psychiatrique en 1821 — de quatre jeunes psychiatres : Paul Balvet, François Tosquelles, Lucien Bonnafé et André Chaurand. Ils ont caché ceux que l’ordre en place menaçai, résistants et juifs, ont lutté contre la faim et l’oppression nazie. Plus encore, ils ont brisé les barreaux de l’asile, se sont engagés dans une tentative de libération intellectuelle et humaine. Ils ont interrogé les liens entre psychiatrie et politique, aliénation sociale et aliénation individuelle pour repenser la folie dans la conscience de sa pleine humanité. Leur histoire est celle d’une pensée mise en acte qui a inspiré Frantz Fanon et Jean Oury, et qui inspire encore de nouvelles générations de psychiatres, confrontés à de nouvelles formes d’entraves. »Saint-Alban, Une révolution psychiatrique, de S. Cantalapiedra, Les films d’un jour, l’Harmattan, 2017, 60min.Pour en savoir plus sur le film et le travail de sa réalisatrice,vous pouvez consultez les articles écrits par le Journal Et Tout et Tout du CATTP d’Asnières :Une interview de Sonia: http://journalettoutettout.blogspot.com/2016/05/interview-de-sonia-cantalapiedra-film.htmlUn débat lors d’une précédente projection à l’Université Paris 13 en présence de Pascale Molinier et de Sophie Legrain : http://journalettoutettout.blogspot.com/2018/03/saint-alban-une-revolution-psychiatrique.htmlAutour de Saint-Alban :Sur Saint-Alban: Les éditos de François Tosquelles dans Trait d’union, le journal fabriqué à Saint Alban ont été publié par S. Legrain aux éditions D’Une.Également aux Éditions d’Une, le texte de la pièce de théâtre La méningite des poireaux, de Frédéric NaudSur l’histoire de Saint-Alban : https://www.franceculture.fr/emissions/series/saint-alban-lieu-dhospitalite (2 documentaires radio de 28min)—Benjamin Royer
Archives mensuelles : mars 2021
Séminaire LE CONCEPT D’INSTITUTION dans les pratiques de l’institutionnel
RAPPEL : mercredi 24 mars 2021 – 17h15-19h30
Séminaire ouvert – à suivre exclusivement à distance en direct :
https://www.youtube.com/channel/UCEAR4BxvMQWOGFLHhQp6_5g
Équipes de pédagogie institutionnelle, institutions et collectifs
intervenant : Philippe Jubin – discutante : Françoise Budo
C’est dès les années 60 que des groupes de praticiens travaillant en pédagogie institutionnelle dans leurs classes se centrent sur l’analyse des pratiques et des processus inconscients qui les accompagnent. Depuis lors, cette articulation entre le terrain et son analyse est devenue un pivot favorisant la dynamique des institutionnalisations singulières qui se distingue d’une application automatique de dispositifs répertoriés.
La proposition « ne restez pas seuls » de fin de stage de formation, invitait à la création de tels groupes de reprises. Mais qu’en était-il de leur dynamique d’ensemble, de leur possibilité de partage et d’analyse commune ? Au cœur des années 70, les Groupes d’éducation thérapeutiques, les GET, mettent ces interrogations au travail.
De groupes éparses de praticiens sous la figure tutélaire de Fernand Oury (les GET), on passe alors à un projet de collectif d’équipes qui se structurera autour d’institutions et de concepts de la P.I.
Un conseil et un bulletin intérieur sont institués : l’écriture et la parole, dans des lieux protégés pour échanger, prendre des responsabilités, décider, s’organiser, ensemble. La P.I travaillent les professionnels qui s’y engagent. La place centrale n’est plus incarnée. Le collectif d’équipes intègre une dimension d’analyse institutionnelle.
Lieux, loi, limite, langage, désir, identifications, phénomènes transférentiels… En classe ou dans les équipes, la complexité est là, et prise en compte.
Nous présenterons cette éclosion et ses conséquences, et nous interrogerons l’actualité de cette approche dans le paysage des pratiques institutionnelles actuelles.
Philippe Jubin a été Instituteur spécialisé. Il a mené son parcours dans des quartiers populaires, en SEGPA et en atelier relais. Engagé dans les pratiques institutionnelles, il travaille dans le Collectif des équipes de Pédagogie institutionnelle (CÉPI). En 1988, il a soutenu une thèse en Sciences de l’éducation à Paris 8 sur les relations maîtres-élèves dans la classe. Il participe à la revue Institutions, revue de Psychothérapie institutionnelle. Dernier livre publié : Brian, Rachid, Mathilde et les autres… avec Valérie Lamarre Milbergue et Nathalie Lelouey, aux éditions d’une, en 2017.
Contacts : Bruno Robbes, PU en Sciences de l’éducation, Laboratoire EMA (EA 4507) : bruno.robbes@cyu.fr